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| ⊱ even though you left me by myself, do I want you back ? (ainsley et juliette) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ⊱ even though you left me by myself, do I want you back ? (ainsley et juliette) Sam 12 Mai - 21:42 | |
| even though you left me by myself, do I want you back ? ft. ainsley & juliette
C’était une journée normal à Bishop Hills, ni plus ni moins, toujours cette même routine qui c’était installée dans la vie de Juliette et dont elle s’était parfaitement accommodée. Les gens autour d’elle s’étaient contenté de fuir la ville les uns après les autres parce qu’ils étaient incapable de vivre dans cette routine constante. C’est ce que son père avait fait, quand elle n’était encore qu’une enfant, il était parti bien loin de Bishop Hills et elle n’avait jamais eu de nouvelles de lui, si ce n’est la pension alimentaire qu’il versait chaque mois à sa mère et les papiers du divorce qu’il lui avait envoyé l’air de rien. Divorce qu’elle n’avait pas supporter, elle, naïve femme qui pensait qu’il allait revenir. Finalement, elle avait mit fin à ses jours quelques temps avant que la meilleure amie de Juliette ne quitte elle aussi la ville. Sa vie n’était qu’un enchainement de départ, tous ceux qu’elle avait aimés étaient partis un jour. Le dernier en date c’était ce cher Ainsley qui lui avait prit son cœur pour bien le piétiner après. Il était parti comme un voleur, comme tous les autres. Il ne l’avait pas suffisamment aimée pour rester à ses côtés. Ça n’avait rien de vraiment surprenant au fond. Il était charmant, il aimait voyager, il pouvait trouver une fille dans chaque ville par laquelle il passait. Elle n’avait été qu’une fille de passage dans sa vie. Elle s’imaginait parfois qu’il tenait un petit carnet avec le nom des villes dans lesquels il s’arrêtait associé avec le nom de la ville qu’il a complètement entubée là bas, ainsi, quelque part il aurait écrit ‘Bishop Hills, Texas : Juliette Blackheart’. Ceci dit, s’il tenait vraiment un carnet du genre, il était bien plus con que ce qu’elle avait imaginé. Allongée dans son lit depuis plusieurs minutes, elle soupira. Il fallait qu’elle cesse de penser à lui et qu’elle se prépare pour aller bosser. Ce qui était relativement difficile puisque monsieur était revenu la queue entre les jambes, la bouche en cœur pour lui présenter des pseudo excuses. Comme si ça pouvait suffire à recoller les morceaux de son pauvre cœur briser. Et puis qu’est-ce qui se passerait si, en grande naïve qu’elle était, elle lui pardonnait bien gentiment ? Il resterait quelques temps encore à ses côtés avant de disparaitre à nouveau ? Ça avait être d’être parfaitement son genre. Il aurait peut-être aimé qu’elle vienne avec lui. Idée à la fois réjouissante et terrifiante. Juliette n’avait jamais mit ne serait-ce qu’un pied en dehors de Bishop Hills, elle était née dans cette ville et l’idée de s’en éloigner lui faisait peur, c’était bizarre, après tout, avec le nombre de personne qui l’avait laissée tomber, plus rien n’aurait du la retenir dans cette ville, pourtant elle continuait d’y être attachée. Dans un élan de motivation elle sortie enfin de son lit pour se rendre dans la salle de bain, prendre une bonne douche pour se réveiller complètement. Après quoi, elle retourna dans sa chambre pour trouver des vêtements à se mettre sur le dos. Une fois habillée maquillée et coiffée, elle entreprit de descendre prendre un bon café avant de partir au boulot, mais là sur une étagère était posée la poupée vaudou qu’elle avait confectionnée après le départ d’Ainsley, elle l’attrapa pour y jeter un rapide coup d’œil, ça n’avait pas marché sans doute parce que la poupée n’était pas du tout ressemblante, il était bien mieux que cette chose qu’elle s’empressa de reposer sur l’étagère. Elle n’avait jamais été douée en travaux manuels si ce n’est pour la pâtisserie. Elle descendit rapidement les marches pour se rendre jusqu’à la cuisine se servir un café. D’ailleurs, elle avait un sérieux problème avec les cafés, elle les ratait systématiquement, ils étaient limites imbuvable et pourtant, ça faisait des années qu’elle débutait ses journées avec son café infect. En enfilant ses chaussures elle soupira. Elle n’avait pas envie de sortir, pas que la journée ait l’air de s’annoncer mauvaise, juste qu’Ainsley était de retour en ville et que Bishop Hills était une ville trop petite pour qu’elle puisse sortir plus de deux jours d’affilés dans le croiser. Elle avait un drôle de pressentiment qui lui donnait envie de rester cloitrer chez elle, malheureusement, il fallait qu’elle aille travailler. Il était encore relativement tôt, une heure à laquelle la plupart des gens dorment encore, ça devrait lui permettre de vaquer suffisamment longtemps à ses occupations pour oublier temporairement Ainsley.
Ainsi, elle se rendit à la pâtisserie le cœur un peu plus léger, le soleil n’était pas encore levé, Ainsley ne devait pas l’être non plus. Cela dit, ça n’empêchait pas la jeune fille de ne cesser de regarder partout autour d’elle alors qu’elle avançait vers la pâtisserie à quelques pas de chez elle. Elle fut soulagée d’y arriver sans l’ombre d’un Ainsley. Le début de la mâtinée passa relativement vite, une chance pour elle qui n’avait qu’une hâte, voir la journée se terminer et rentrer chez elle le plus rapidement possible. Les clients commençaient à arriver et à chaque fois que la cloche retentissait, elle avait l’impression que son cœur s’arrêtait de battre. Elle n’avait pas du tout envie de le voir, cette fois, elle n’aurait pas l’occasion de lui claquer la porte au nez, elle vivait dans cette parano de le voir débarquer depuis qu’elle savait qu’il était de retour en ville. Il savait parfaitement qu’elle travaillait ici puisque c’était là qu’ils s’étaient rencontrés, alors s’il voulait pouvoir lui parler elle était sûre à deux cent pour cent qu’il viendrait ici. Elle savait aussi qu’il n’était pas le genre d’homme à abandonner comme ça, non, il était persévérant et elle trouvait ça bizarre qu’il ne se soit pas déjà pointé ici, peut-être qu’il avait juste trop peur de se prendre un cupecake en plein visage s’il venait là. Enfin bref, elle tâcha du mieux qu’elle pouvait de calmer sa paranoïa pour sourire poliment aux clients, demander de leurs nouvelles, discuter un peu puis, elle se remettait à fixer la porte d’entrer avec anxiété. Elle avait eu raison d’être si anxieuse. Puisqu’après un énième bruit de clochette, c’est sur lui que la porte s’ouvrit et elle l’aurait reconnu entre milles, normal, elle était sorti avec lui après tout. En le voyant, elle eu sans aucun doute le réflexe le plus stupide qu’on puisse avoir dans ce genre de situation. Elle aurait sans doute pu partir en courant, se réfugier dans l’arrière boutique rapidement, mais non, il avait fallu qu’elle s’accroupisse derrière le comptoir. Idée idiote parce qu’elle avait l’air idiote maintenant surtout que ce n’était pas le truc le plus discret possible, surtout avec le regard surprit de ses collègues. « Qu’est-ce que tu fabriques Juliette ? » Elle lança un regard noir à sa collègue. Elle lui en posait elle des questions ? Non, alors elle aurait mieux fait de se taire. Elle lui fit signe de se taire ce qui la fit lever les yeux au ciel, d’un air qui voulait clairement dire qu’elle trouvait elle aussi la réaction de Juliette complètement débile. Maintenant que cette idiote de collègue avait balancé son prénom tout fort dans la petite boutique, elle était coincée. Maintenant tout le monde savait qu’il y avait une dénommée Juliette par terre et jusqu’à preuve du contraire il n’y avait qu’une seule Juliette qui travaillait ici et Ainsley savait pertinemment que c’était elle. Avec un peu de chance, il passerait sa commande et s’en irait, après tout, il n’avait rien de mieux à faire dans cette pâtisserie puisque elle, elle n’était pas disposée à lui parler. Elle laissa échapper un très léger soupire avant de fermer les yeux, priant intérieurement pour qu’il s’en aille le plus rapidement possible. |
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Ainsley S. Bradbury
MILES PARCOURUS : 40 ROADIEN DEPUIS LE : 11/05/2012 TON AVATAR : Joseph Morgan CRÉDITS : Soon
GIVE ME YOUR HAND ÂGE DU PERSONNAGE : Trente ans AMOUREUSEMENT : Célibataire ARRIVÉE : BIsphop ROAD PLAYLIST : ⊱ THREE DAY GRACE : I hate everything about you. ⊱ NICKELBACK : Never gonna be alone. ⊱ ALEX BAND : Only one. ⊱ COLDPLAY : Fix you. ⊱ KEVIN RUDOLF : She can get it.
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| Sujet: Re: ⊱ even though you left me by myself, do I want you back ? (ainsley et juliette) Dim 13 Mai - 12:17 | |
| Ainsley ne savait pas vraiment quoi faire de sa journée. Il n'allait quand même pas aller trainer dans les rues sans but précis. Il préférait encore aller déjeuner dans le restaurant de l'hôtel plutôt que d'aller dehors. D'une certaine façon la compagnie des gens autour de lui ne l'intéressait pas vraiment. D'ailleurs en y repensant il renonça à l'idée d'aller au restaurant puisqu'il y aurait trop de monde. Regardant sa montre Ainsley remarqua que le bar lui devait déjà être ouvert alors il décida d'aller y faire un petit tour. Ce n'était pas vraiment sérieux à cette heure-là, mais Ainsley n'avait rien de mieux à faire. Il arriva donc au bar lorsque sa serveuse préférée arriva vers lui. « Alors beau gosse qu'est-ce que je te sers aujourd'hui ? » Lui demanda la jeune femme. On aurait pu croire qu'il y avait une sorte de jeu de séduction entre eux. Après tout elle est une belle jeune femme et lui n'est pas désagréable à regarder pourtant, il ne se passe strictement rien entre eux. La raison ? À sa grande surprise Ainsley a fini par apprécier la compagnie de la jeune femme alors il ne veut pas tout compliquer avec une affaire de sexe d'autant plus qu'une autre femme hante ses pensées et que la serveuse le sait très bien. « Un whisky sans glace. » Lui répondit Ainsley. Il savait d'avance qu'elle allait lui faire la morale d'essayer de boire aussi tôt, mais au final elle allait être obligée de le servir alors il préférait entendre ça et finir par boire. Ainsley n'avait rien de mieux à faire aujourd'hui et ses problèmes personnels l'empêchaient de penser correctement alors il se disait à tort qu'un petit verre l'aiderait à y voir plus clair. « Il n'est pas un peu tôt pour ça ? » Lui demanda la serveuse d'un ton presque maternel. Il ne savait pas pourquoi, mais depuis son arrivée elle avait toujours un mot, une attention gentille à son égard. Le pire dans tout cela c'est qu'elle n'avait même pas d'arrière pensée elle devait juste aimer sa petite tête. Avec elle Ainsley se sentait libre de parler d'ailleurs c'est un peu le rôle des barmaids d'écouter les autres. Seulement elle le faisait avec plaisir. « Il est bien midi quelque part. » Lui répondit Ainsley. La jeune femme était bien obligée de le servir, mais elle n'allait lui en faire qu'un. Elle ne voulait pas qu'il gâche sa journée après tout elle avait d'autres projets bien plus intéressant pour lui. Elle voulait le pousser à affronter son passé en quelque sorte. Elle devait en avoir assez de le voir triste. Ainsley n'était pas d'habitude quelqu'un de morose, mais depuis quelque temps son caractère avait changé. Il essayait de se faire à l'idée que sa relation avec Juliette était terminée, mais c'était bien plus dure qu'il ne le pensait. D'ailleurs la serveuse l'avait bien remarqué. « Tu comptes finir par aller la voir ? » Lui demanda la serveuse. Cela ne la regardait pas, mais elle adore en savoir plus. Elle s'était même prise au jeu de l'histoire d'amour d'Ainsley. Elle savait qu'il était tombé amoureux d'une jeune femme, mais craintif il avait décidé de repartir sur la route brisant ainsi le cœur de la jeune femme. Elle sait aussi qu'Ainsley a fini par revenir parce qu'il est toujours aussi éperdument amoureux d'elle, mais qu'elle est loin de vouloir lui pardonner. Aller savoir pourquoi elle n'attend qu'une chose qu'ils se remettent ensemble. Peut-être parce que leur histoire d'amour ressemblait à une série b. « De qui tu parles ? » Lui demanda Ainsley. Il savait très bien qu'elle parlait de Juliette, mais il n'avait pas envie d'en parler. Il voulait simplement se changer les idées et non pas ramener sur le tapis l'échec de sa vie. Même si cela ne se voyait pas clairement Ainsley se sentait mal d'avoir gâché sûrement la plus belle chose qui lui était arrivé simplement à cause de sa peur de souffrir. Peu importe combien il voulait arranger les choses ce n'était pas si évident. « De la fille qui te donne envie de boire alors qu'il est bien trop tôt pour le faire. » Lui rétorqua la serveuse. Elle n'était pas naïve bien au contraire. Elle savait que lorsqu'un homme boit c'est qu'il a soit un problème d'ordre économique soit un problème du cœur. Voyant comment est habillé Ainsley elle se doute que l'argent n'est pas un problème. Elle en conclut donc que son problème avec une femme n'est pas réglé. « Ça servirait à rien. Elle a été très claire sur le fait qu'elle ne veut plus jamais me revoir. » Lui avoua Ainsley tout en commençant à boire son verre. Il se rappelait entre de leurs retrouvailles et de la peine qu'il avait ressentie. Il se doutait qu'elle n'allait pas le serrer dans ses bras, mais pas non plus qu'elle allait le traiter de la sorte. Pire elle avait réussi à l'analyser d'une façon peu orthodoxe et Ainsley n'aimait pas ça. Il avait eu l'impression qu'elle lisait en lui comme dans un livre ouvert et ce qu'elle avait trouvé n'était pas glorieux. Ainsley ne voulait donc plus en parler. « Elle est juste en colère je suis sûre qu'elle t'écouterait. » Lui rétorqua la serveuse. Elle n'allait pas le laisser filer aussi facilement. Elle connaissait les femmes assez pour savoir que c'est souvent la colère, la rancune qui parle. Elle était persuadée que si Ainsley pour une fois lui ouvrait totalement son cœur, qu'il lui prouvait son amour elle finirait par lui pardonner. Elle le savait parce que sinon la jeune femme aurait été indifférente si elle s'en fichait. Le fait qu'elle se soit énervée à ce point-là prouvait qu'elle ressentait toujours quelque chose et que cela la bouffait de l'intérieur. « Tu ne l'as pas connaît vraiment pas alors parce que quand elle a une idée dans la tête elle l'a pas ailleurs. Puis je n'ai pas envie de me prendre un vent en allant chez elle. » Lui rétorqua à son tour Ainsley. Plus têtu que lui tu meurs. Il ne voulait pas prendre conscience que Juliette n'était pas perdue définitivement. Il avait tellement mal pris leur dernière conversation qu'il n'osait pas revenir à la charge même s'il n'arrivait pas à se la sortir de la tête. L'idée de se faire rembarrer l'empêchait d'avancer. « Et si tu allais directement à sa pâtisserie ? » Lui conseilla la serveuse. Ainsley l'a regardé avec des yeux surpris ne comprenait pas vraiment ou elle voulait en venir. Aller sur son lieu de travail serait vraiment osé surtout qu'elle risquerait de le prendre encore plus mal. Il n'avait pas pris en compte le fait qu'elle serait d'une certaine façon coincée et qu'il aurait l'opportunité de lui parler. « Je veux dire il y aura forcément des clients donc elle ne pourra pas te fermer la porte au nez et elle sera obligée de t'accorder un peu de temps. » Continua la serveuse tout en lui expliquant son idée. Ainsley eut un petit sourire lorsqu'il comprit où elle voulait en venir. C'était même une excellente idée et cela le remettait de meilleure humeur. Finalement peut-être que tout n'était pas perdu et s'il voulait le savoir il allait devoir prendre son courage à deux mains et aller la voir. C'est pour cela qu'il dit à la serveuse : « Tu sais que tu es moins bête que tu en as l'air ? » Avant de se mettre à rigoler. Il la taquinait puisqu'il l'appréciait beaucoup. Grâce à elle Ainsley avait trouvé son but de la journée. Il savait que ce n'était pas gagné, mais il voulait tenter l'aventure. Ainsley ne termina même pas son whisky ce qui était une première. Il régla son addition. « On me le dit souvent. » Fini par lui dire la serveuse avant de le voir repartir en direction de sa chambre.
Ainsley n'allait quand même pas aller voir Juliette habillé n'importe comment. Il devait faire un effort et il savait combien elle aimait lorsqu'il prenait soin de lui. C'est pour cela qu'il fila directement dans la douche afin de se détendre avant de prendre le taureau par les cornes comme on dit. Quelques minutes plus tard il sortit enfin de la douche et se mit en quête d'une bonne tenue. Il ne voulait pas faire comme si c'était prémédité, mais d'un autre côté il ne voulait pas paraître négligé. Comme quoi les hommes du 21e siècle pensent presque autant que les femmes. Il se mit ensuite du parfum celui qu'elle préférait et prit sa veste pour aller en direction de la pâtisserie. Ainsley monta dans sa voiture qui est un peu comme son bébé. Il en prend plus que soin peut être même plus que des femmes avec qu'il est sorti. C'est une autre sorte d'histoire d'amour. Bref après avoir roulé Ainsley arriva enfin à la pâtisserie. Alors que c'était le moment opportun pour lui d'entrer il eut de l'hésitation. Ainsley craignait de se faire rembarrer. Juliette était bien capable de lui fermer la porte de son magasin devant tout le monde. Elle lui en voulait tellement qu'elle l'aurait même jeté seule. Seulement Ainsley ne supportait plus de se poser des questions alors il prit son courage à deux mains avant d'entrer dans le magasin. C'était maintenant ou jamais. Il prit donc une grande inspiration avant d'entrer. Sur le coup il ne vit pas de Juliette ce qui le décevait. C'était peut-être son jour de congé après tout elle aussi à une vie. Ce qu'il ne savait pas c'est qu'elle l'avait directement vu entré et qu'elle était partie se cacher comme une enfant. Ainsley était sur le point de repartir lorsqu'il entendit la collègue de Juliette l'interpeller. Il comprit donc qu'elle était dans la pâtisserie seulement pas à un endroit visible afin de l'éviter. Ainsley n'était même pas étonné bien au contraire. Cela voulait donc dire qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas lui échapper ici. Ainsley se mit même à sourire lorsqu'il s'approcha doucement de l'endroit ou était caché Juliette. Il ne comptait pas lui faciliter la tâche et la laisser s'en tirer aussi facilement. Il était venu lui parler et ne voulait pas repartir sans rien. « Ce n'est pas parce que tu te caches que je vais m'en aller Jules. » Lui dit Ainsley. Il savait très bien qu'elle était à quelques mètres de lui et qu'elle l'entendait. Elle n'avait plus besoin de se cacher, mais elle devait l'affronter. Cela ne serait facile pour aucun des deux, mais c'était le moment. De toute façon comme il lui avait dit Ainsley ne comptait pas partir. Elle le connaissait assez pour savoir comment il était sérieux. Il se fichait de s'afficher ou de l'afficher quand il voulait quelque chose il allait jusqu'au bout. Ainsley mettait même de côté leur dernière conversation de côté pour ne pas se montrer dur. Il voulait simplement lui parler. |
| | | | Sujet: Re: ⊱ even though you left me by myself, do I want you back ? (ainsley et juliette) Dim 13 Mai - 19:29 | |
| even though you left me by myself, do I want you back ? ft. ainsley & juliette
Il y avait des moments où Juliette se demandait qu’est-ce qui pouvait lui passer par la tête pour avoir des idées aussi stupides. C’était sans doute la première fois qu’elle se retrouvait à quatre pattes derrière le comptoir de la pâtisserie, mais ce n’était pas la première fois qu’elle faisait un truc complètement débile, malheureusement. Elle devait très certainement avoir des disfonctionnement dans son cerveau pour avoir des idées aussi stupides, il serait peut-être temps qu’elle passe une IRM pour vérifier que tout était bien en place là dedans, ce dont elle doutait fortement. Ainsi, sur un coup de tête stupide, elle se retrouvée coincée, sans aucun moyen de s’échapper et sa fichue collègue qui avait révélé à tout le monde ici présent qu’elle était bel et bien là. Elle était fichue. Elle sentait les battement de son cœur s’accélérer, déjà parce qu’elle avait vraiment honte d’elle mais aussi parce qu’elle se savait complètement coincée. Il y avait toute sorte d’idées toutes plus stupides les unes que les autres pour réussir à échapper à la situation, mais elle serait sans doute plus raisonnable si elle les laissait de côté pour se contenter d’agir comme une femme totalement normale, ce que de toute évidence, elle semblait loin d’être. Elle entendit sa voix au dessus du comptoir, cette voix qu’à une époque elle trouvait si réconfortante et qui aujourd’hui lui collait presque des frissons dans le dos. Il y avait cette petite voix au fond d’elle qui lui disait que perdue pour perdue, elle pouvait bien rester là, qu’importe ce qu’il pouvait dire, il finirait bien par se lasser alors qu’elle, elle pourrait sans aucun doute passer toute la journée assise par terre, ses collègues n’avaient pas forcément besoin d’elle, ce n’était pas comme si les trois-cent habitants de Bishop Hills étaient du genre à tous se pointer à la pâtisserie en même temps. Au contraire, c’était plutôt calme au quotidien dans cette boutique, alors ses collègues pourraient gérer toutes seules, même si elles viendraient à la détester d’être restée assise toute la journée par terre uniquement pour fuir un homme. Et puis, qui ferait ça de toute façon ? Elle valait mieux que ça. Elle était une dame, et les dames ne fuient pas les hommes en restant par terre comme des abruties. Il n’y a que les imbéciles pour se comporter ainsi et elle pouvait encore passer pour autre chose qu’une imbécile, pour ça, il lui suffisait de se relever, l’air de rien. Courage Juliette, tu peux le faire. Elle laissa échapper un petit soupire. Sur le point de se lever, elle eu une idée presque subtile. Non Juliette, tu ne passera pas pour une demeurée, voilà que tu as un plan infaillible. Elle retira l’une des bague qu’elle portait à ses doigts avant de se redresser sur ses jambes. La voilà réapparue à la vue de tous. Elle passa nerveusement la main dans ses cheveux avant d’adresser un très léger sourire à Ainsley, il ne méritait pas mieux qu’un léger sourire de toute façon. Un léger air supérieur s’empara de ses traits, elle était vraiment fière de sa ruse. Elle lui montra la bague qu’elle avait en main quelques secondes avant de la remettre à son doigt. « Je ne me cachais, j’avais fais tomber ma bague. Je n’ai aucune raison de me cacher. » Elle donna un coup de coude dans les côtes de sa collègue qui venait d’étouffer un pouffement de rire pas des plus discrets. Décidément, elle ne pouvait pas compter sur celle là. Soit elle lui en voulait pour une quelconque raison et elle le lui faisait payer, ce dont elle doutait, elles se connaissaient depuis suffisamment longtemps pour ne pas que leur relation ne ressemble à ça, soit elle était encore plus maladroite et moins subtile que Juliette, ce qui semblait presque impossible et elle fichait en l’air ses plans sans même sans rendre compte. La deuxième proposition semblait plus adaptée à la situation.
Elle quitta sa collègue du regard pour se concentrer sur Ainsley, le simple fait de le voir là en face d’elle semblait raviver tous les sentiments qu’elle avait pour lui et là dans cette pâtisserie, tous les souvenirs de leur rencontre lui revenait en tête. Court moment de faiblesse qui s’offrait à elle si bien qu’elle resta à le fixer pendant plusieurs secondes avec un air mélancolique. Remarquant qu’elle était en train d’enchainer avec une deuxième belle connerie, elle secoua légèrement la tête, ferma les yeux un court instant avant d’adresser à Ainsley son sourire commercial, la recette grâce à laquelle elle pouvait facilement multiplier par deux ses ventes. « Tu veux quelque chose ? » Mauvaise question sans doute, elle se doutait qu’il n’allait pas s’arrêter à passer une commande à la pâtissière qu’elle était, elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il était assez têtu pour ne pas s’arrêter sur la dernière discussion qu’ils avaient eu, ou du moins qu’elle avait eu avec lui, puisqu’elle ne lui avait pas vraiment laissé l’occasion de répondre. « Cupcake tout chocolat ? Ils sont vraiment bons. Framboise chocolat blanc, ils sont très bons aussi. Ho, sinon, on a des macarons, c’est français et c’est vraiment excellent. Toute façon, la plupart des pâtisseries sont d’origine française. Paris-brest, c’est français, ce sont des villes je crois, bizarre comme nom pour une pâtisserie, mais de toute façon, on en a pas. Je me suis entrainée à en faire l’autre fois, mais j’ai raté. J’ai un gros bouquin de recettes de pâtisseries françaises, italiennes aussi, enfin j’ai plein de bouquins du coup je fais souvent des essais, surtout quand je ne me sens très mal. Tu sais, comme une fille qui aurait un petit ami vraiment génial qui n’aurait pas su répondre autre chose que ‘je suis désolé’ à la question ‘est-ce que tu m’aimes ?’ et qui ensuite se serait barré et cette pauvre fille, elle se serait retrouver toute seule, parce que son père avait fait la même chose des années plus tôt, que sa mère tellement déprimée aurait mit fin à ses jours et que même sa meilleure amie se soit cassée de la ville, du coup je pense que cette fille aurait vraiment besoin de faire de la pâtisserie histoire d’essayer d’oublier que tous ses proches finissent par quitter la ville, comme si je sais pas moi, elle n’était pas assez importante pour retenir ceux qu’elle aime. Ça doit être assez frustrant comme situation, enfin, une pâtisserie ? » Sourire commercial toujours affiché sur ses lèvres, même si un client autre qu’Ainsley aurait déjà prit peur en l’entendant raconter de telles choses à un débit aussi rapide qu’on aurait presque pu se demander si elle comptait respirer un jour. Façon bien a elle de résumer la situation dans laquelle ils étaient tous les deux. Elle arqua un sourcil, signe qu’elle attendait qu’il lui réponde, plus sur les pâtisserie qu’il désirait que sur son monologue décrivant ses malheurs ou sur l’origine des pâtisseries ou sur pourquoi le Paris-brest portait le nom de deux villes françaises, de toute façon, c’était un questionnement sans intérêt autant pour lui que pour elle, maintenant au point où elle s’était enfoncée, elle n’avait plus qu’à espérer qu’il passe commande avant de s’en aller ce qui était presque impossible. |
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Ainsley S. Bradbury
MILES PARCOURUS : 40 ROADIEN DEPUIS LE : 11/05/2012 TON AVATAR : Joseph Morgan CRÉDITS : Soon
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| Sujet: Re: ⊱ even though you left me by myself, do I want you back ? (ainsley et juliette) Lun 14 Mai - 15:51 | |
| « Cupcake tout chocolat ? Ils sont vraiment bons. Framboise chocolat blanc, ils sont très bons aussi. Ho, sinon, on a des macarons, c’est français et c’est vraiment excellent. Toute façon, la plupart des pâtisseries sont d’origine française. Paris-brest, c’est français, ce sont des villes je crois, bizarre comme nom pour une pâtisserie, mais de toute façon, on en a pas. Je me suis entrainée à en faire l’autre fois, mais j’ai raté. J’ai un gros bouquin de recettes de pâtisseries françaises, italiennes aussi, enfin j’ai plein de bouquins du coup je fais souvent des essais, surtout quand je ne me sens très mal. Tu sais, comme une fille qui aurait un petit ami vraiment génial qui n’aurait pas su répondre autre chose que ‘je suis désolé’ à la question ‘est-ce que tu m’aimes ?’ et qui ensuite se serait barré et cette pauvre fille, elle se serait retrouver toute seule, parce que son père avait fait la même chose des années plus tôt, que sa mère tellement déprimée aurait mit fin à ses jours et que même sa meilleure amie se soit cassée de la ville, du coup je pense que cette fille aurait vraiment besoin de faire de la pâtisserie histoire d’essayer d’oublier que tous ses proches finissent par quitter la ville, comme si je sais pas moi, elle n’était pas assez importante pour retenir ceux qu’elle aime. Ça doit être assez frustrant comme situation, enfin, une pâtisserie ? » Lui demanda Juliette tout en finissant son monologue. Il était resté là bouche bé à écouter ce qu'elle disait et il pris conscience de l'ampleur de la situation. Non seulement Ainsley avait gâcher leur relation, mais il avait brisé le cœur de Juliette littéralement alors qu'elle avait déjà assez souffert dans sa vie c'est pour cela qu'une énorme vague de remord le submergea. Sur le coup Ainsley ne su quoi répondre il savait que le mal était déjà fait. Ainsley aurait tant voulu remonter le temps et éviter tout cela. Il aurait sûrement mis de côté ses peurs, ses souvenirs pour Juliette parce qu'elle mérite. Maintenant il se tenait devant elle en essayant de trouver quelque chose à lui dire pas quelque chose de bateau qui ne la ferait pas se sentir mieux. Ainsley voulait en quelque sorte lui ouvrir son cœur même s'il ne l'avait jamais fait avant. Ainsley n'était pas le genre d'homme à se montrer fleur bleu. Il faisait toujours l'homme fort, égoïste limite macho, mais devant elle il avait envie de plus. « J'ai compris j'ai foiré ok ? » Fini par lui dire Ainsley. D'un coup il repensa à ce que lui avait dit son ami comme quoi elle ne pouvait pas s'enfuir. Il compris donc que c'était la seule occasion qu'il avait de lui parler. Juliette ne pouvait absolument pas le ficher dehors sans faire un scandale qui ferait peur à ses clients. Elle allait être condamnée à l'écouter. Ainsley devait donc renverser la situation à son avantage s'il voulait avoir une chance de s'expliquer et peut-être rattraper les choses avec sa belle. Malgré tout ce temps Ainsley était toujours aussi épris d'elle et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. C'est pour cela qu'il restait planté là. « Et si tu voulais bien m'écouter pour une fois ? » Lui demanda Ainsley. Ce n'était pas forcément la bonne chose à lui dire pour la soulager, mais c'était une façon comme une autre de commencer. Il cherchait ses mots afin de ne pas dire n'importe quoi. Juliette allait devoir lui accorder du temps alors il devait mener cela comme quelque chose de structurer un peu comme une analyse qu'il faisait pendant son droit. Sauf que cette fois-ci ce n'est pas un juré, mais Juliette qu'il doit convaincre. La connaissant elle est beaucoup plus têtue qu'un juré malheureusement. Ainsley ne se démonta pas pour autant. Il savait qu'il devait ouvrir son cœur et pour cela remonter à la cause de son problème avec l'amour même si cela lui faisait du mal. « J'ai grandis dans une famille ou l'amour n'existait pas. Que le mariage était un arrangement comme une transaction économique. La seule chose que j'ai apprise c'est que les hommes trompent les femmes et que les femmes trompent en retour. » Commença par lui expliquer Ainsley. Cela se voyait qu'il était sincère, car cela lui faisait plus de mal que de bien de se replonger là dedans. Toute sa vie il avait vu son père se pavaner avec d'autres femmes que sa mère ce qui l'avait fortement blessé. Il croyait réellement que l'amour n'existait pas et que ce n'était qu'un accord. C'était vraiment le cliché du pauvre gosse de riche, mais c'était vrai. D'ailleurs il se demandait si Juliette allait avoir la gentillesse de le croire parce que ce n'est pas tout les jours qu'il se met à parler de son passé. C'est même la première fois.
« Alors j'ai fini par essayer de me protéger de tout cela en ne tombant jamais amoureux. Comme tu l'as dis en allant de ville en ville, de femme en femmes. » Continua Ainsley. A la différence de Juliette il n'arrivait pas à faire un aussi grand débit de parole, mais il faisait des pauses pour souffler, vérifier qu'il ne disait pas n'importe quoi. Il prenait son temps parce que c'était sa seule chance. Ce qui était honorable c'est le fait qu'il assume d'être un dragueur qui passe plus de temps à collectionner les conquêtes qu'à se poser. Ce qu'elle ne sait pas c'est qu'elle est arrivée dans sa vie comme une bombe. Elle a tout chamboulé et pour la première fois de sa vie il n'a plus eu envie jouer ce rôle. Ainsley était plus profond avec elle qu'il ne l'a jamais été. « Seulement je t'ai rencontré et tout a changé. Je sais que c'est cliché à dire et si tu veux rire ne te gène pas. » Lui avoua Ainsley avant de baisser les yeux. Il s'attendait réellement à ce qu'elle se mette à rire parce que c'était pathétique. On se serait cru dans une mauvaise série b. Ainsley qui se mettait à nu devant elle rien que pour une seconde chance alors qu'elle allait sûrement l'envoyer dans le mur le plus rapidement possible. Juliette ne pourrait pas croire son discours parce qu'elle est toujours aussi en colère. Le pire dans cette histoire c'est qu'Ainsley est très sérieux et honnête. « Pour la première fois je me suis laissé aller à ressentir des choses. Puis quand j'ai réalisé que je tombais amoureux de toi j'ai .. » Repris Ainsley avant de s'arrêter. Il n'arrivait pas encore à totalement ouvrir son cœur. Il savait qu'en lui avouant qu'il a flippé totalement il allait encore plus se tourner en ridicule. Deja qu'être en train de lui faire un pitch dans sa pâtisserie ce n'est pas glorieux cela allait de mal en pire. Certaines auraient trouvés cela romantique, mais Juliette est différente des autres filles c'est peut-être pour cela qu'il l'aime autant. D'ailleurs Ainsley repris son courage à deux mais pour lui avouer : « J'ai eu peur Jules. » Ainsley n'arrivait pas à la regarder dans les yeux parce qu'il était en train de mettre son ego de côté rien pour elle. C'était très difficile pour lui d'autant plus que c'est la première fois qu'il tombe amoureux. Même au lycée, à la fac Ainsley avait toujours trouvé le moyen de garder ses distances, larguer avant d'aimer. C'était pas super cool, mais c'était sa façon de se protéger. Chacun fait comme il peut. « C'est comme si je prenais le risque de souffrir comme j'avais vu ma mère souffrir durant toutes ses années alors j'ai fais la seule chose que je sais faire : fuir. Je suis pas fier de cela bien au contraire. » Lui avoua ensuite Ainsley. Il voulait tellement qu'elle le croit qu'il fini même par la regarder. Il se disait que s'il arrivait à la regarder dans les yeux elle verrait l'effort de dingue qu'il fait et sa sincérité. D'ailleurs le silence de Juliette n'arrangeait pas les choses. Ainsley craignait de se prendre une grosse gifle dans la tête. Pour le moment ce n'était pas encore arrivé alors c'était déjà ça d'arriver. « Je sais qui y a rien que je puisse dire ou faire pour effacer la peine que je t'ai fais, mais sache que je suis désolé, réellement. » |
| | | | Sujet: Re: ⊱ even though you left me by myself, do I want you back ? (ainsley et juliette) Mar 15 Mai - 12:45 | |
| even though you left me by myself, do I want you back ? ft. ainsley & juliette
Tout au fond d’elle-même, Juliette ne pouvait s’empêcher de se dire qu’Ainsley avait vraiment été fourbe pour le coup, ou peut-être juste très malin. Elle était prise au piège dans cette pâtisserie, il y avait quelques autres clients qui seraient sans doute très surpris, voir même déçus de la voire piquer un scandale pour qu’Ainsley s’en aille, après tout, ça n’avait rien de très commercial. Elle ne voulait pas faire peur à ses clients, ce serait très mal vu et elle avait besoin qu’ils viennent, toujours aussi nombreux, tous les mois, c’était beaucoup mieux pour son salaire mensuel. Depuis le départ d’Ainsley, elle avait toujours fait de son mieux pour rester gentille et souriante face à ses clients, ce qui n’était pas le cas dès qu’elle était en dehors de la pâtisserie où elle avait tendance à s’énerver sur le premier qui aurait le malheur de la bousculer dans la rue. Elle était à bout de nerf au quotidien, trop énervée, trop triste pour retrouver le bien être intérieur dont elle faisait normalement preuve, apparemment, ça faisait parti des nombreuses choses qu’Ainsley lui avait piqué en partant. Maintenant il était là, face à elle et elle avait une envie folle de lui déverser toute sa colère à la figure, de toute façon, c’était lui qui la méritait et non tous ceux sur qui elle avait passé ses nerfs ces dernières semaines. Seulement, ce n’était pas le lieu idéal pour ça. Elle lui aurait bien demandé de la suivre dehors, mais elle doute qu’il ait accepté, de toute évidence, il devait être bien trop satisfait de la façon dont il l’avait piégée pour ça. Elle s’était donc contenté de lui faire un laïus sur ses malheurs, un peu confus mais qui voulait dire ce qu’il voulait dire, le tout avec un sourire commercial sur les lèvres, digne et fière comme la commerçante qu’elle était. Elle croisa la bras sur sa poitrine, attendant une réponse qui tarda à venir et comme elle l’avait prévu n’avait aucun rapport. Au moins, il se rendait compte qu’il avait foiré, c’était déjà ça. Il n’était pas si stupide que ça finalement. Elle ne répondit que par un haussement rapide de sourcil, qui semblait confirmer ce qu’il avait dit. Oui il avait foiré et pas qu’un peu et c’est bien pour ça qu’elle lui en voulait, bien pour ça qu’elle n’avait aucune envie de lui parler en ce moment, qu’elle voulait juste le fuir. Elle se savait faible, le genre de fille qui cède facilement, mais là, elle ne voulait pas se faire avoir une deuxième fois, alors le plus simple c’était de fuir et de ne surtout pas l’écouter. Si elle devait vraiment lui apporter son pardon, ce ne serait pas aussi facilement, après tout, il l’avait suffisamment faite souffrir pour qu’elle ait envie de se venger un peu, qu’il comprenne qu’il ne pouvait pas juste revenir avec une série d’excuse et que tout redeviendrait comme avant. Elle était une femme avec un cœur et un cœur, ça met du temps à guérir. Limite, elle pourrait lui demander de commencer par se mettre à genoux devant elle et qu’il lui présente ses excuses, là peut-être qu’elle concentrait à envisager de lui pardonner, mais il y avait pas assez de monde dans la boutique pour que ce soit intéressant. « Han ! » Simple onomatopée qui sortie de sa bouche suite à la réplique de son interlocuteur, cette dernière ayant quelque chose de choquant. Elle l’avait écouté pendant les mois qu’ils avaient passé ensemble, mais il n’avait pas beaucoup parlé, pas de lui en tout cas, et puis, il ne lui avait même pas parlé de son envie de repartir, elle lui avait laissé sa chance de parler au lieu de fuir comme un lâche et il s’était contenté de se taire. Maintenant voilà qu’il lui disait de l’écouter, pour une fois, petit bout de phrase qu’il aurait du éviter de prononcer. Elle laissa échapper un soupire, de toute façon elle n’avait pas le choix. Il était là en face d’elle et elle n’avait rien de mieux à faire que de l’écouter. « Vas-y … » Elle leva les yeux au ciel comme pour signaler que même si elle lui donnait son accord, elle n’avait pas vraiment envie de l’écouter, comme pour appuyer ça, elle s’empara de la feuille de compte de la boutique au cas où son discours soit si passionnant qu’elle préfère s’occuper en calculant combien de kilogrammes de farines il fallait commander. Accoudée au comptoir avec sa feuille et un stylo en main, elle lui adressa un rapide coup d’œil pour lui montrer qu’elle l’écoutait.
Bizarrement, elle eut très vite envie de se plonger dans ses calculs, mais elle était trop énervée pour ça, de toute évidence, dans cette situation, même les additions elle n’arriverait pas à les faire. Alors elle se contentait de l’écouter, bien plus attentivement que ce qu’elle aurait voulu, le regard toujours posé vers sa feuille de compte. Elle releva le regard vers lui, une fois sa première phrase finie mais ne répondit rien, de toute évidence, lui il était assez calme pour que son discours laisse la place a des pauses, ce qui n’avait pas été son cas à elle. Elle en avait fini avec sa feuille de compte, maintenant, elle le regardait, un sourcil haussé, attendant la suite plus ou moins avec impatience de toute évidence, plus vite il parlerait plus vite il aurait fini. Elle avait un tas de chose à répondre à ce qu’il disait, mais c’était mal poli de lui couper la parole. Elle avait été suffisamment bien élevée pour savoir laisser parler les gens avant de prendre la parole, même quand ça semblait très difficile. Si bien qu’à plusieurs reprise, elle entrouvrit la bouche avant de se contrôler et de se remettre à écouter bien gentiment les récits du jeune homme et les problèmes qu’il rencontrait avec l’amour avec à cause de ses parents adultère, comme s’il fallait toujours se fier à ses parents. Si elle l’avait fait, elle se serait suicidée comme l’avait fait sa mère, ou elle serait partie comme une voleuse comme l’avait fait son père. Il était grand, mature, suffisamment dépendant pour ne pas focaliser sa vie sur le comportement de ses parents. Enfin, elle garda ça pour elle, pour le moment. Elle leva de nouveau les yeux au ciel quand il souligna le fait qu’il était du genre à aller de villes en villes et de femmes en femmes, ça elle le savait déjà, après tout, c’est comme ça qu’ils s’étaient rencontrés, parce qu’il allait de femmes en femmes et qu’elle avait été celle de Bishop Hills, seulement elle aurait voulu être plus qu’une femme de passage pour lui, parce que pour elle, il avait vraiment compter et puis on ne reste pas trois mois avec une femme de passage. Elle préférait ne même pas tenter d’imaginer le nombre de femme qu’il avait rencontré après l’avoir quittée, il avait du traverser des villes en passant par tout un tas de lit avant de revenir jusque là, monsieur l’homme à femme et rien que d’y penser, ça l’agaçait. Elle reposa son regard sur sa feuille comme pour essayer de se calmer et ainsi de pas lui sauter à la gorge pour l’étrangler, il pouvait s’estimer heureux que le comptoir soit là, entre eux deux pour les séparer, le temps qu’elle le contourne ou qu’elle l’escalade, il avait le temps de s’enfuir si jamais il lui prenait vraiment l’envie de le tuer. Elle leva de nouveau les yeux face à sa réplique suivante. « J’ai pas du tout envie de rire là tu vois … » Cette fois, elle n’avait pas pu retenir sa phrase. Non, la situation n’avait rien de comique, même si d’après lui ça faisait très cliché, elle tout ce qu’elle voyait c’était un homme qui essayait de lui expliquer des choses qu’il aurait du lui expliquer avant de la quitter. Elle lâcha son crayon pour croiser de nouveau les bras sur sa poitrine de toute façon, elle n’arrivait même pas à ne faire que semblant de l’écouter. Elle arqua à nouveau un sourcil, attendant impatiemment la suite, qui cette fois lui arracha bien un sourire ironique. C’était facile ça, il avait eu peur. Peur de quoi ? D’être heureux ou quelque chose dans le style ? Au contraire, de finir par être malheureux comme l’avait été ses parents ? Le problème était que ce n’était pas en prenant la fuite qu’il pourrait savoir si leur histoire en valait la peine ou non. Elle aurait quand même mérité qu’il lui laisse une chance avant de se barrer comme un voleur. Elle le fixait avec une certaine froideur, il n’avait pas voulu prendre le risque de souffrir, pauvre petit. C’était facile ça, ne pas vouloir souffrir alors on fait souffrir les autres, génial. Elle le laissa terminer avant de laisser échapper un long soupire, une longue expiration, comme pour évacuer sa colère et ne pas péter un câble dans cette fichue pâtisserie. « Il est temps de grandir Ainsley. Tu es un enfant pourris gâté qui pense tout connaitre de la vie, comme la plupart des gosses de riches qui ont grandit avec le stresse des grandes villes. On est pas dans une grande ville, on est pas dans un univers de richou où tout ce qui compte ce sont les apparences et le fric. C’est le monde de tes parents mais ce n’est pas forcément le tiens. » Elle laissa échapper un nouveau soupire avant de hausser les épaules, les lèvres légèrement pincées donnant à son visage un air presque navré. « Je sais pas de quoi tu as eu peur. Je pense que tu aurais du me faire confiance, il parait que c’est la base dans un couple. Je n’avais pas l’intention de te tromper ou de te faire du mal et tu l’aurais compris si tu nous avais laissé une chance au lieu de t’enfuir. » Elle détourna le regard avant de se retourner afin de lui faire dos. « J’aime Bishop Hills, ce n’est pas le cas de tout le monde, ce n’est certainement pas ton cas mais je t’aime … ais. Je t’aimais. J’aurais peut-être pu quitter la ville pour être avec toi mais tu n’as pas voulu me laisser la chance de montrer que l’amour existe … » Elle laissa un soupire s’échapper avant d’essuyant du revers de la main une larmes qui avait prit la liberté de venir glisser sur sa joue. Encore un soupire comme pour garder son self-control avant de se tourner de nouveau vers lui puis de hausser légèrement les épaules. « Mais c’est trop tard maintenant, j’ai eu trop mal, je ne veux pas recommencer … » Elle était pourtant de ceux qui pensaient qu’il n’était jamais trop tard et qu’une deuxième chance s’imposait à ceux qui la demandait. Mais à quoi bon lui laisser une seconde chance s’il était incapable de croire en elle et qu’elle-même n’était plus sûre de pouvoir lui accorder sa confiance à nouveau ? Il avait fui par peur de l’amour et maintenant, c’était son tour à elle de fuir. |
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Ainsley S. Bradbury
MILES PARCOURUS : 40 ROADIEN DEPUIS LE : 11/05/2012 TON AVATAR : Joseph Morgan CRÉDITS : Soon
GIVE ME YOUR HAND ÂGE DU PERSONNAGE : Trente ans AMOUREUSEMENT : Célibataire ARRIVÉE : BIsphop ROAD PLAYLIST : ⊱ THREE DAY GRACE : I hate everything about you. ⊱ NICKELBACK : Never gonna be alone. ⊱ ALEX BAND : Only one. ⊱ COLDPLAY : Fix you. ⊱ KEVIN RUDOLF : She can get it.
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| Sujet: Re: ⊱ even though you left me by myself, do I want you back ? (ainsley et juliette) Mar 15 Mai - 17:27 | |
| « Je crois qu'on est tous les deux d'accord pour dire que j'ai merdé, que je suis le pire des salauds. » Lui dit Ainsley. Elle devait le prendre pour un énorme connard alors il n'allait pas la contredire. Il préférait qu'elle continue de penser cela pour qu'elle puisse lui pardonner. Ce raisonnement est très spécial, mais Ainsley se comprend et c'est le principal. Ce qu'il veut qu'elle comprenne surtout ce soit qu'il a compris son erreur qu'il n'est pas assez stupide pour revenir sans avoir compris la leçon. Ainsley essaye de changer petit à petit, mais il ne peut pas complètement si la personne la plus importante à ses yeux refuse de lui donner une seconde chance. « Tu ne comprends pas ce que je veux dire. L'influence que j'ai eue a eu forcément un impact sur la personne que je suis aujourd'hui. Tu ne peux pas me reprocher d'avoir peur de reproduire le même schéma. » Lui dit Ainsley. Il voulait aussi se défendre d'une certaine façon. C'était trop facile de lui dire de grandir, que c'est qu'un gosse de riche. Elle n'a pas eu la vie qu'il a eue. Pour elle les gosses de riches ont une vie de rêve et se plaignent pour rien. Ainsley ne se plaint par du reste il veut juste qu'elle comprenne que quand on grandit avec une certaine image de la vie c'est très difficile d'en changer. Il n'y est pour rien. Ainsley voulait seulement changer son destin et finalement il a reproduit un autre schéma tout aussi nul. « Peu importe le fait que mes parents sont riches mêmes chez les familles les plus modestes la tromperie, le mensonge existe. » Continua Ainsley. Il n'avait pas honte de venir d'une famille riche, il avait pu en profiter le temps qu'il a pu. Maintenant c'est vrai qu'il veut s'éloigner de cette image parce qu'elle lui colle à la peau et que la plupart des gens le traitent différemment à cause de cela. Ainsley n'a pas la même mentalité que sa famille, ni les mêmes envies ce qui explique son émancipation. « C'est peut-être bête, mais j'ai eu peur de m'attacher pour finir ma souffrir. Je n'ai jamais dit que tu allais me tromper, mais te lasser c'est plus probable. » Fini par lui avouer Ainsley. C'était difficile pur lui de lui dire une telle chose, car il avait l'habitude de montrer une image plus sûre de lui que celle-ci. Là il avouait réellement qu'il pensait qu'elle pourrait se lasser de lui. Que c'est aussi pour cela qu'il ne s'attache jamais, car il a peur de ne pas intéresser quelqu'un sur le long terme. Sur le court terme bien sûr que les femmes l'apprécient parce qu'il est amusant, charmant, qu'il a du caractère, mais dans la vie de tous les jours ce n'est pas aussi rose. Lui aussi à ses humeurs, il lui arrive de ne pas être super. « Qui me dit quand apprenant à me connaître entièrement tu vas pas te dire que je ne suis pas assez profond, assez bien pour toi. Tu pourrais même rencontrer quelqu'un de mieux. » Avoir grandi dans une famille ou l'amour est superficiel le conduit à penser ainsi. Il n'a pas eu l'amour inconditionnel de sa mère loin de là. Pour lui sa deuxième mère c'était sa nourrice alors ce n'est pas idéale. Pour avoir l'attention de son père il devait toujours être premier. Ainsley ne sait donc pas ce que c'est d'être aimé pour ce qu'il est. D'ailleurs à cette pensée il se sentait vraiment pathétique. « Regarde la moitié des choses que tu me sors ce sont des défauts. Tu ne me trouves pas la moindre qualité alors c'est normal que je puisse redouter que tu te lasses. » Lui dit Ainsley avant de baisser les yeux. Il n'avait pas tort depuis qu'il était revenu et même avant son départ Juliette ne se cachait pas pour lui dire ce qu'elle pensait de lui. C'était plus facile pour elle de lui dire ce qui n'allait pas plutôt que d'avouer qu'il n'est pas si imparfait que cela. Elle non plus n'a pas vraiment réussi à le mettre en confiance. Même si elle a beau dire le contraire la confiance ça se gagne et Juliette n'a rien fait pour l'avoir. Ce n'est pas non plus un reproche, mais une constatation.
« Je ne suis jamais tombé amoureux avant de te connaître. Je ne connaissais même pas les règles de l'amour alors j'ai faits ce que je savais faire fuir. » Lui dit ensuite Ainsley. Il était sincère avant elle il n'était pas tombé amoureux. Il partait avant de le faire alors quand il a réalisé ce que c'était l'amour il s'est enfui. Il s'est dit que c'était mieux comme cela pour éviter une déception . « Maintenant j'ai l'intelligence de revenir, mettre ma fierté de côté pour m'excuser auprès de toi. » Fini par lui dire Ainsley. Il voulait au moins qu'elle admette qu'il avait fait un effort. Qu'il avait fait cela par amour même si cela lui faisait peur. Après tout tomber amoureux de quelqu'un c'est lui donner le pouvoir de nous détruire. Ainsley ne voulait pas trop s'accrocher à Juliette, car si un jour elle serait partie il n'aurait pas su comment continuer à vivre. Ainsley avait mal agi, mais ce n'était pas quelqu'un de mauvais pour autant. « J'ai fait je ne sais pas combien de kilomètres pour te revenir et pourtant tu m'as envoyé dans le mur. Est-ce que j'ai repris la route ? Non c'est que peut-être j'ai changé. » Lui fit remarquer Ainsley. Il se demandait combien d'hommes avaient fait ce qu'il n'a fait rien que pour elle. Il aurait pu très bien continuer à sa route et coucher avec d'autres femmes, mais il n'a rien fait. D'ailleurs cela aussi elle l’ignore elle doit penser qu'il s'est tapé la moitié des autres villes en son absence alors que c'est loin d'être le cas. Ainsley en a été incapable parce qu'il ne pensait qu'à elle, une première. « Mais tu es tellement en colère, tellement rancunière que tu ne vois que le côté négatif de la chose. Ce serait trop difficile pour toi de voir que je fais des efforts . » Lui demanda Ainsley. Elle l'avait critiqué alors lui aussi pouvait le faire. Elle n'était pas si parfaite dans cette histoire. Certes c'était lui qui était parti, mais elle n'était pas irréprochable. Ainsley voulait qu'elle se mette à sa place deux minutes. Tout ce qu'il lui demandait c'est de faire un effort pour voir qu'il a peut-être changé. Qu'il fait tout son possible pour revenir après d'elle-même s'il se plaint des vents presque à chaque fois. « Je sais que je t'ai fait du mal, que j'ai tout gâché, mais ce n'est pas toi qui me parlais des deuxièmes chances. » Lui avoua ensuite Ainsley comme pour l'empêcher de répliquer cela. Il la connaissait assez pour savoir qu'elle allait lui dire que cela ne changeait rien. Que c'était lui qui était parti donc il devait assumer. Qu'elle avait souffert et que c'était trop tard. Elle ne pourrait pas admettre aussi facilement qu'Ainsley agit de la bonne façon depuis qu'il est revenu parce qu'elle est très bornée et c'est pour cela qu'il l'aime tant. Seulement il en avait aussi marre de se faire marcher dessus. « Je veux dire ça marche pour les autres, mais quand ça te concerne toi c'est différent. » Lui fit remarquer Ainsley. Il se rappelait bien de leur conversation sur les secondes chances. Il avait trouvé Juliette tellement merveilleuse de croire en cela que maintenant il restait bouché bé. Elle faisait comme si cela s'appliquait à tout le monde sauf elle. Comme si Ainsley avait tué quelqu'un alors que tout ce qu'il avait fait c'est fuir parce qu'il a eu peur. De plus il a eu l'intelligence de revenir et de tout faire pour la récupérer. À ses yeux il méritait une deuxième chance d'ailleurs la collègue très curieuse de Juliette semblait d'accord avec lui. « Ce n'est pas juste alors je resterais ici jusqu'à ce que tu me donnes une seconde chance, voilà c'est dit. » Lui annonça Ainsley toujours aussi sûr de lui. Il allait sûrement passer pour un fou, mais il s'en fichait. Une fois qu'il avait pris une décision il ne revenait pas en arrière. Ainsley espérait juste qu'elle finisse par craquer même si elle n'en a pas envie pour le moment. Après tout Ainsley n'a jamais été aussi honnête de sa vie. « Tu es peut-être têtue, mais je le suis encore plus ! » Fini par lui dire le jeune homme. |
| | | | Sujet: Re: ⊱ even though you left me by myself, do I want you back ? (ainsley et juliette) Jeu 17 Mai - 12:56 | |
| even though you left me by myself, do I want you back ? ft. ainsley & juliette
Un haussement d’épaules, ce fut la seule réponse que la jeune blondinette adressa à Ainsley. Oui, il s’était comporté comme un salaud. Le pire, elle ne savait pas trop, après tout il y avait des gens encore pire que lui sur la planète, des gens qui ne se contentaient pas de laisser tomber leur copine un beau matin dans une petite ville paumée. Elle n’était pas la fille la plus à plaindre de la terre, mais elle avait des raisons de se plaindre, suffisamment pour en oublier un peu le reste du monde et la souffrance des autres. « Je pense qu’on peut faire pire encore. Tu n’es pas un violeur ou un assassin, c’est déjà ça. » Heureusement d’ailleurs. Elle avait beau souffrir à cause de lui, elle continuait de placer les assassins, les violeurs et tous les autres malades mentaux bien plus haut sur l’échelle des salauds que ne l’était Ainsley. Pourtant, elle avait toutes les raisons du monde de le détester. Elle était une femme fragile mine de rien et il avait détruit son cœur comme un barbare. Elle avait l’impression qu’il était arrivé dans sa vie avec un gros marteau et qu’il avait démoli son cœur en donnant des gros coups de marteau-dedans, si bien qu’il était à présent réduit en miettes, trop de morceaux brisés qu’il était impossible de recoller entre eux. Elle se disait parfois que jamais personne n’arriverait à recoller les morceaux, que son cœur été fini et qu’elle ne tomberait plus jamais amoureuse, qu’elle finirait seule et désespérée à faire des pâtisseries, un peu comme Bree dans Desperates Housewives. Peut-être qu’il était temps qu’elle arrête les séries télévisées, elle avait tendance à se plonger un peu trop dedans parfois. Elle croisa de nouveau les bras sur sa poitrine tout en fixant le jeune homme et en écoutant ses paroles. « Peut-être, mais je peux te reprocher de ne pas avoir voulu essayer, juste pour voir ce que ça aurait pu donner. Tu aurais au moins pu te donner la peine de partager tes doutes avec moi ! » S’il l’avait fait, est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Elle aurait essayer de lui prouver qu’il avait tord de penser ainsi, qu’elle était prête à faire de son mieux pour le rendre heureux, mais est-ce que ça l’aurait retenu, elle n’en savait rien. Enfin, à ses yeux, ça aurait quand même était la meilleure chose à faire, communiquer avant de tout plaquer. Ça n’aurait pas pu être une si mauvaise chose que ça. Enfin, il avait fait son choix. Il était parti, il l’avait abandonné et maintenant il essayait de se justifier. Quelque chose qu’il aurait du faire avant de s’en aller, pas après. Il s’attendait sans doute à ce que revenir, expliquer sa situation puisse effacer toute la peine qu’elle avait ressenti quand il était parti. Ça aurait été bien trop facile si ça pouvait marcher comme ça. « Je suppose que tu as raison, mais ta façon de voir les choses me rappelle la façon de penser des enfants de riches dans les films … » Elle se tut quelques instants, sa remarque était un peu stupides sans doute. « Je regarde trop la télévision je crois … » C’était bien de l’admettre ça. Elle la regardait de plus en plus ces derniers temps, ce qui n’arrangeait pas les choses. Depuis qu’elle n’était plus avec Ainsley, elle passait ses soirées devant la télévision avec comme seule compagnie celle d’un pot de glace et d’un verre de vin, quelque fois celle de son chat aussi qui venait s’endormir à ses côtés, quand il n’était pas trop occupé à dormir ailleurs. Ah, la vie de chat, quel rêve. Bref, quand on vit dans une petite ville comme Bishop Hills, c’est sans doute normal de penser que le reste du monde est semblable à ce qu’on voit dans les films, les grandes villes ça reste un mystère pour les gens comme Juliette qui n’ont jamais mit un pied en dehors de la ville. Elle laissa échapper un nouveau soupire. La discussion tournait en rond. Il pourrait dire ce qu’il voulait, le résultat serait toujours le même. S’il lui avait fait confiance il n’aurait pas eu peur d’aller plus loin dans leur relation. « Je crois qu’il est inutile d’essayer de prévoir ce qui va arriver dans une histoire d’amour. C’est imprévisible. On aurait mu finir mariés, avec quatre enfants et un chien ou séparés parce qu’on aurait eu ce qu’on attendait l’un de l’autre et qu’il ne restait plus rien à espérer. Mais je en pense pas que ce soit ce à quoi il faut penser quand on entame une relation. Il faut juste … Tenter et voir ce que ça peut donner mais, tu ne nous as pas laissé cette chance. » C’était bien dommage, elle avait la certitude au fond d’elle que ça aurait pu les mener vers une très belle histoire, elle était peut-être un peu rêveuse, ce qui n’avait pas l’air d’être le cas d’Ainsley, au contraire, il voyait tout en noir, même leur histoire, sinon, il n’en aurait pas eu si peur. Elle avait bien du mal à imaginer qu’elle puisse rencontrer quelqu’un de mieux que lui, pas ici en tous cas, c’était sûr. Et puis elle avait trouvé en Ainsley ce qu’elle cherchait chez un homme, il était charmant, agréable, pas forcément l’homme le plus romantique de la terre, il avait un côté mystérieux qu’elle avait tout de suis apprécié. Il n’était pas comme les autres, du moins, elle l’avait cru, finalement, il avait agit comme les autres, il l’avait laissée. « Je pourrais te trouver des qualités si je n’avais pas passé les deux derniers mois à trouver des bonnes raisons de ne plus t’aimer. » Elle avait fait de son mieux pour le détester, haïr chaque trait de sa personnalité parce qu’il le méritait, il l’avait abandonné et rien que ça, ça aurait du suffire à justifier qu’elle ne l’aimait plus, seulement, c’était plus compliqué que ça. Elle avait beau vouloir le détester, elle l’aimait toujours et au fond d’elle, elle avait espéré plus d’une fois qu’il revienne vers elle comme il le faisait. Maintenant qu’il était là, avait seulement besoin de lui montrer qu’elle avait souffert et de lui compliquer les choses en niant l’évidence.
Il ne connaissait pas les règles de l’amour, ce n’était pas forcément une excuse, même sans avoir déjà été amoureux, on doit bien se douter que partit comme ça, ce n’est pas dans les règles. Ce n’est pas un comportement à avoir quand on est vraiment amoureux. « Si tu m’avais dit ça au lieu de me dire que tu étais désolé, ça aurait été tellement plus simple. » Placer des ‘Si’ ne réglerai certainement pas le problème. On pourrait refaire des le monde avec des ‘si’ mais sans jamais rien concrétiser. C’était bien dommage d’ailleurs. Mais il fallait le dire, préciser qu’il n’avait pas simplifier les choses entre deux, annoncer d’ores et déjà que rétablir leur relation n’allait pas être chose aisée parce qu’il avait tout compliqué alors que tout aurait pu être tellement simple. Certes, il était revenu pour lui demander pardon, c’était déjà un grand pas, un effort considérable pour faire rentrer les choses dans l’ordre, mai ça ne suffisait pas. Elle était peut-être trop exigence, mais à ses yeux, un ‘je suis désolé’ ne suffisait pas à effacer tous les dégâts qu’il avait causé. « C’est tout à ton honneur, mais ça suffit pas Ainsley. Balancer des excuses comme ça, c’est juste un point de départ, pas la résolution du problème. On ne peut pas juste s’excuser et faire comme s’il ne s’était rien passé, c’est pas aussi simple la vie. » Ça aurait pu l’être, peut-être avec une autre femme. Pas avec elle. Juliette était une femme gentille en principe, tolérante, mais elle ne pouvait définitivement pas oublier ces deux derniers mois juste parce qu’il lui avait présenté des excuses, ça semblait trop facile pour lui et c’était encore elle qui passait pour la bonne poire. « Tu as fais autant de kilomètres pour revenir vers moi que tu en as fait pour t’éloigner ! Je veux bien admettre que c’est un effort considérable que tu as fais, mais je ne peux pas oublié que tu n’aurais pas eu à le faire si tu étais resté ! » Elle était trop focalisé sur ses erreurs que sur les efforts qu’il faisait pour se racheter, ce que n’importe qu’elle personne rancunière aurait fait. C’était sans doute parce qu’il n’avait pas été la seule à l’abandonné de la sorte, il était peut-être la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase, elle en avait vraiment marre de rester là à regarder tout le monde s’en aller et puis oublier pour reprendre son train-train de vie. Elle ne pouvait pas juste oublier Ainsley de toute façon, il avait prit une place trop importante dans sa vie et dans son cœur. Elle fronça les sourcils, décroisa les bras pour frapper le comptoir de la paume de la main, peut-être qu’elle aurait mieux fait de taper la joue de son interlocuteur, ça aurait été moins douloureux. Peut-être. « Ne me fait pas passer pour la méchante de l’histoire Ainsley ! Tu as pas le droit de me balancer des reproches comme ça alors que c’est toi qui m’a laissée tomber ! Je vois tes efforts, mais ce n’est pas suffisant ! » Elle avait considérablement haussé la voix pour que bien des regards se posent désormais sur elle et sur son interlocuteur et elle s’en fichait bien d’ailleurs, elle avait le droit de régler ses problèmes dans cette pâtisserie, tant pis si ça ne plaisait pas aux autres. Elle frotta sa main contre sa cuisse comme si ça allait faire partir la douleur. Elle fronça les sourcils en fixant le jeune homme, c’est sûr, dès que sa main irait mieux, elle irait rencontré sa joue s’il continuait comme ça, quitte à ce qu’elle doive faire le tour du comptoir pour être sûre de ne pas le manquer. « Je suis parfaitement capable de donner des deuxièmes chances, mais je n’ai pas envie de t’en donner une si c’est pour que tu me brise le cœur une nouvelle fois. » Elle avait eu sa dose de souffrance pour le restant de sa vie, entre le départ de son père, le suicide de sa mère et Ainsley qui lui brise le cœur, sans compter tous ses amis qui eux aussi avaient décidé de quitter Bishop Hills. Elle n’en pouvait plus, à force, c’était sans doute normal qu’elle essaie de se protéger. Elle leva les yeux au ciel suite aux remarques suivante de Ainsley. Il n’était pas croyable. « C’est un peu prétentieux comme remarque ça. Il y a quelque chose que tu sembles ne pas avoir encore parfaitement saisi. » Elle lava l’index comme pour lui indiquer d’attendre cinq minutes, le temps qu’elle s’éclipse dans l’arrière boutique. Elle revint quelques minutes plus tard avec dans la main un verre et un marteau, elle contourna pour le rejoindre de l’autre côté su comptoir, puis posa le verre sur la table. « Il est temps de concrétiser la métaphore. Le verre, c’est mon cœur. D’ailleurs, il est pas très classe, je crois que c’est un pot de Nutella qui a été vidé et qui sert maintenant de verre, ça me va plutôt bien en fait. Bref, le marteau, c’est toi, pas très classe non plus, un marteau en même temps ... » Elle leva rapidement le marteau avant de le laisser s’abattre un grand coup sur le verre qui se brisa en plusieurs morceau qu’elle prit le soin de frapper de nouveau pour les rendre encore plus petits. « C’est ce que tu as fais de mon cœur en partant. Essaie donc de recoller les morceaux de ce verre pour voir ! Ce n’est pas en lui disant que tu es désolé qu’il va se reconstruire ou en lui prouvant que tu as changé et que tu as fais des efforts, et encore moins en lui faisait des reproches. Il faut de la patience et de l’action. » Elle se dirigea de nouveau vers le comptoir avant de se retourner en haussant les épaules, son marteau toujours en mains. « Sans doute un peu de colle forte aussi. » Cela dit, pour don propre cœur la colle forte ne fera pas grand-chose, enfin, c’était toujours métaphorique, elle espérait ne pas le voir s’amuser à recoller les morceaux de ce fameux verre, quoi que ça pourrait être amusant. |
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Ainsley S. Bradbury
MILES PARCOURUS : 40 ROADIEN DEPUIS LE : 11/05/2012 TON AVATAR : Joseph Morgan CRÉDITS : Soon
GIVE ME YOUR HAND ÂGE DU PERSONNAGE : Trente ans AMOUREUSEMENT : Célibataire ARRIVÉE : BIsphop ROAD PLAYLIST : ⊱ THREE DAY GRACE : I hate everything about you. ⊱ NICKELBACK : Never gonna be alone. ⊱ ALEX BAND : Only one. ⊱ COLDPLAY : Fix you. ⊱ KEVIN RUDOLF : She can get it.
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| Sujet: Re: ⊱ even though you left me by myself, do I want you back ? (ainsley et juliette) Ven 18 Mai - 17:37 | |
| Tout ce qu'il avait fait c'est être un lâche l'espace de quelques instants et n'avoir pas su revenir en arrière assez vite. Ainsley en était conscient, mais ce qui est fait est fait de toute façon. « Tu peux pas en être tout à fait sur. » Lui répondit Ainsley avant de laisser échapper un petit rire. C'était de l'humour noir, mais Juliette ne devait pas être surprise après tout elle connaissait assez le jeune homme pour savoir qu'il a un humour particulier. Elle était décidément toujours remontée contre lui. Ainsley ne savait plus quoi faire pour qu'elle s'arrête un peu. Il remarquait qu'elle faisait un effort de compréhension, mais ce qu'elle ne voyait pas c'est ce que ce n'était pas évident pour un homme d'assumer surtout dans un monde comme le notre. Il y a toutes ses apparences, ses jugements. Ainsley devait rester disons fier et ne pas montrer ses faiblesses. Non pas que Juliette n'aurait pas compris au contraire. Il pense plutôt à la façon dont on l'a élevé. « J'avais pas envie de passer pour quelqu'un de faible. Je voulais que tu es l'image de moi comme quelqu'un de sûr de lui. Je sais que c'était stupide, mais ce qui est fait est fait. » Lui répondit Ainsley. Il n'avait plus vraiment envie de se justifier. Il l'avait trop fait maintenant c'était à elle d'essayer de comprendre ou non. Il ne pouvait pas l'obliger à revenir vers lui même s'il en meurt d'envie. Elle avait décidément trop regarder la télévision pour dire une telle chose. C'était une version romancée de la réalité. C'est beaucoup plus complexe que cela et Ainsley voudrait lui faire comprendre. Il n'est pas qu'un gosse de riche sinon il serait resté dans sa famille, aurait repris l'entreprise familiale. Ainsley a voulu se remarquer, faire quelque chose de sa vie avant de rentrer clairement dans l'âge adulte. C'est courageux de sa part et il aimerait que Juliette fasse cela avec lui. Elle lisait donc dans ses pensées puisque c'était ce qu'il s'était dit il y a quelques secondes. La connaissant un peu Ainsley savait qu'elle adorait regarder les séries à la télévision et forcément cela altère le jugement. Ainsley ne lui en veut pas d'avoir des préjugés, car tout le monde en as. Au moins cela prouve que si elle était avec lui ce n'était pas pour son argent même s'il savait déjà. Juliette est une femme bien c'est pour cela qu'il tient autant à elle. Ainsley préférait ne rien répondre puisqu'il ne trouvait rien de bien. Parfois le silence ce n'est pas plus mal et Juliette le sait. Quoi que on peut en douter dans certaines circonstances. Juliette est une bavarde surtout quand elle est angoissée et à voir le débit de parole depuis le début de la visite elle l'est. Cela prouve qu'Ainsley ne l'a laisse pas indifférente et lui le prend bien. Il se dit qu'il a peut-être encore une chance même si ce n'est pas gagner. Ainsley se demandait ce qu'elle voulait vraiment dire. Elle avait des regrets et on aurait dit qu'elle aimerait lui donner une seconde chance, on aurait vraiment dit. Seulement elle était encore têtue et pas prête à lui faire confiance. Ainsley savait qu'il avait une opportunité d'arranger les choses. Il ne savait pas encore comment, mais il allait bien finir par trouver après tout Juliette en vaut le coup. « Je sais et tu es clairement plus maline que moi. Alors pourquoi ne pas nous donner cette seconde chance ? » Lui demanda Ainsley. C'était un peu osé de sa part de dire une telle chose, mais à force il ne savait plus quoi faire. Il voulait tellement qu'elle lui fasse à nouveau confiance. Pas en un jour, mais au moins qu'elle lui donne l'occasion. Ainsley n'est pas quelqu'un de mauvais et il tient à elle sinon il ne serait jamais revenu et il aurait été se consolé dans les bras d'une autre. Ainsley a beau faire des efforts même célibataire il lui reste fidèle en quelque sorte. Il aurait aimé lui dire, mais il ne voulait pas faire le mec en quelque sorte. Il se disait qu'elle ne le croirait pas. Cela lui faisait mal d'entendre ça, mais il l'avait mérité. Il ne pouvait pas dire qu'elle était de mauvaise foi après tout c'était lui qui est parti. Il a pris la fuite comme un lâche abandonnant la seule femme qu'il ait jamais aimé. Ainsley aimerait retourner dans le temps, agir différemment malheureusement ce n'est pas possible et il le sait. En attendant il veut juste trouver un moyen de se rattraper après tout Juliette le mérite. Elle mérite qu'on se batte pour elle. « Je peux te dire moi quelles sont tes qualités. Tu es belle sans pour autant t'en vanter. Tu es forte et tu te bas pour ce en quoi tu crois, mais tu sais aussi te montrer fragile quand les émotions sont puissantes. Tu donnes des deuxièmes chances même quand certains le méritent pas. Tu peux faire ce que tu veux de ta vie et tu n'en as pas encore conscience. Le meilleur de tous tu m'as fais tombé amoureux de toi sans que je ne m'en rende compte. J'ai baissé ma garde alors que je l'avais jamais fais alors bravo. » Lui avoua Ainsley. Il était un peu gêné d'avoir ouvert son cœur de la sorte, car ce n'était pas vraiment son genre de couvrir une femme de compliment. Il était d'habitude plus dans la retenue et ce n'était pas si mal. Il se demandait ce que Juliette pensait de cela. Pire il espérait qu'elle le croit parce qu'il était réellement sincère. Cela se voyait dans ses yeux qu'il n'aimait qu'elle, qu'il l'a regardait comme si elle était la plus belle chose qu'il n'est jamais vu. Si on regarde encore plus loin on peut aussi voir que ses regrets sont important et qu'un mot de sa part pourrait lui faire du bien. Seulement Ainsley ne se fait pas d'illusion sur la suite des événements. Juliette est très têtue.
En réalité Ainsley avait mal agit dans ses excuses. Il n'avait pas été assez honnête et quand finalement il l'avait fait Juliette semblait soulagée, mais pas pour autant prête à pardonner. Rien ne pourrait changer ce qu'il a fait. Ainsley veut simplement qu'elle croit en lui juste une deuxième fois et il lui prouvera qu'elle a eu raison. Il n'a pas grand chose à lui offrir mis à part son amour. « Si tu m'apprenais peut-être que je pourrais m'améliorer. » Lui proposa Ainsley. Il ne savait pas comment allait réagir Juliette, mais il avait quand même essayer. Si quelqu'un pourrait le faire devenir un meilleur copain c'est bien elle. Elle a un grand cœur et de la patience du moins la plupart du temps. Ainsley a encore de connaître les règles de l'amour, mais seulement avec elle. Les autres femmes ne l'intéressent pas du tout. Décidément Ainsley ne comprendrait jamais rien aux femmes. Il se demandait vraiment ce qu'elle attendait de lui. Avait-elle envie qu'il se batte pour elle ou qu'il parte aussi vite qu'il est revenu. Ainsley aurait aimé avoir la réponse cela lui éviterait de demander comme un idiot. Mais comme il lui a déjà dit Ainsley ne connaît pas les règles de l'amour. Il ne sait pas comment se faire pardonner. « Qu'est-ce que je peux faire pour améliorer la situation ? » Lui demanda Ainsley. Il en avait assez de tourner en rond. Il voulait du concret et elle devait lui en donner. Il était prêt à tout pour elle si seulement elle ouvrait les yeux pour voir qu'un homme réellement amoureux est devant elle prêt à tout lui donner. Ainsley décida donc d'une fois de plus lui ouvrir son cœur en espérant que cela lui fasse quelque chose. « Je suis d'accord on peut pas faire comme si de rien était, mais on peut avancer tout les deux. Réessayer je suis prêt à tout parce que c'est toi que je veux et personne d'autre. » Lui avoua Ainsley d'un ton sûr de lui. Il se disait qu'il fallait tout tenter dans la vie et c'est exactement ce qu'il faisait. Il ne voulait pas repartir avec des regrets et des et si. Ainsley voulait se dire qu'il avait tout fait pour essayer même si Juliette ne sera pas forcément sensible à sa déclaration. Une fois de plus elle lui balançait en pleine face qu'il était parti. Ce n'était pas comme si Ainsley était assez idiot pour ne pas s'en souvenir. Il en avait juste assez qu'elle continue de dire cela. Elle s'attardait que sur les mauvais côtés et non sur les bons. Comme si elle voulait se convaincre de le fuir. « Pourrait-on laisser ça derrière nous ? Oui je suis parti comme un lâche, mais je suis revenu en assumant les conséquences de mes actes. » Lui demanda Ainsley. Il aurait très bien ne pas revenir ou bien coucher avec tout ce qui bouge en attendant, mais il ne l'a pas fait. Ainsley a fait une erreur, mais le reste ce n'était pas des erreurs. Il s'est bien comporté alors il aimerait qu'on le voit pour une fois. Il pensait mérité un peu de relâchement. « Bon sang tu es restes fixée sur les mauvais côtés et tu ne vois pas ce que j'essaye de faire. » Lui dit Ainsley. Il voulait la secoué pour qu'elle comprenne ce qu'il fait. Elle a de la chance d'avoir quelqu'un d'aussi patient. Un autre homme aurait sans doute abandonné bien rapidement. Il serait parti et aurait profité des autres femmes de la ville, mais pas Ainsley. Quand il aime c'est entièrement c'est pour cela qu'il ne voulait pas lâcher le morceau même si c'était difficile. Par moment il se demandait à quoi cela servait puis il regardait Juliette dans les yeux et l'amour qu'il ressentait pour elle lui redonnait du courage. « Je ne te briserais pas le cœur parce que c'est toi que je veux. Je repartirais pas d'ici il faut me croire. La seule façon de me faire partir c'est que tu viennes avec moi. » Ainsley savait qu'il ne lui briserait pas le cœur parce que c'est elle qui veut. Il veut faire ce qu'elle veut que ce soit resté ici pour poursuivre leur relation ou bien partir avec elle. Ainsley venait vraiment de lui avouer que par amour pour elle il serait prêt à arrêter sa vie d'aventurier et c'est la plus belle preuve d'amour qu'il peut lui faire. Ensuite la métaphore de la jeune femme le fit presque rire. C'était bien trouvé et ludique seulement il avait déjà compris ce qu'elle voulait dire. Ainsley était moins bête qu'il en avait l'air. Seulement il ne savait pas comment recoller chaque morceau. « Tu veux de l'action ? » Lui demanda Ainsley. Juliette voulait de l'action alors elle allait en avoir. Il se rapprocha d'elle il n'était plus qu'à quelques centimètres de sa bouche. Elle pouvait lui mettre une gifle si elle voulait il l'accepterait. Ainsley pris le risque de l'embrasser passionnément comme autrefois afin de lui refaire ressentir ce qu'elle ressentait. Il s'écarta ensuite d'elle avant de dire. « J'abandonnerais pas. Tu vaut le coup d'attendre. » |
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